Le terme "négociable" désigne le prix d’un bien ou d’une valeur, qui peut être "en cours de négociation", c’est-à-dire qui n’est pas fermement défini. Ce terme peut être utilisé pour un prix de bien ou de titre qui soit simple à transférer d'une partie à une autre.

En finance, le terme négociable désigne un document juridique qui peut être utilisé à la place de l'argent. Un sujet l'utilise pour promettre un paiement à l'avenir. Un instrument négociable est accompagné d'instructions spécifiques sur le moment où un flux de trésorerie doit être payé.

Un instrument négociable présentent des caractéristiques spécifiques. Tout d'abord, ce doit être un document écrit signé par l'entité qui s'appuie sur l'instrument. Ensuite, il doit avoir un ordre ou une promesse de payer et indiquer un montant écrit. Si ces conditions sont remplies, la négociabilité du document est confirmée. L'instrument doit également inclure des instructions sur le timing (sur demande ou dans le futur). Toutefois, si le document ne comporte pas de date, cela n’a aucune incidence sur sa caractéristique principale - sa négociabilité. La lettre de change est un bon exemple d’instrument négociable. Elle comporte une ordonnance de payer une somme d'argent spécifique à une entité ou à une personne.

Les instruments négociables sont négociés sur le marché secondaire après qu'ils aient été vendus sur le marché primaire. Ils peuvent être divisés en fonction des risques suivants : risque élevé (titres négociables) et risque faible (obligations négociables).

Sur le marché boursier, l’un des titres négociables les plus connus est l'ADR (American Depositary Receipt). Pour faire simple, les actions ADR permettent aux entreprises non américaines de trader sur les marchés boursiers américains.