Bonjour depuis le lointain 2022 ! Les analystes de FBS ont utilisé un peu de magie pour voyager dans le futur et ils vous ont rapporté des prédictions hilarantes.
Brexit : l'avenir du GBP
Les informations données ne sont pas des conseils en investissement
En dehors du radar
Pendant toute l'année 2020, le Brexit a fait les principaux titres des médias. Finalement, durant la toute dernière semaine de décembre, l'accord entre le Royaume-Uni et l'UE a été conclu. Quelques semaines se sont écoulées depuis lors, et nous n'entendons presque plus parler de Brexit. En attendant, ses effets commenceront à se manifester assez tôt. Que pourraient-ils être ?
Le point de vue du gagnant
Selon Boris Johnson, le Brexit est une grande victoire pour le Royaume-Uni. Et l'accord du Brexit (par opposition à l'option qui consistait auparavant à ne pas conclure d'accord) est une réalisation encore plus importante. D'un point de vue humain, c'est compréhensible. Boris Johnson et ses partisans ont longtemps cherché à se séparer de l'UE, et finalement, ils l'ont fait. Pour eux, c'est une récompense pour une longue traversée. Ils considèrent que la restauration de la souveraineté complète de la Grande-Bretagne est le résultat principal du processus du Brexit. Le Royaume-Uni n'est plus obligé de suivre une législation prépondérante telle que celle que l'UE avait auparavant sur elle. C'est un État totalement souverain et indépendant. Dans ce contexte, même un Brexit sans accord serait un succès et ne représenterait seulement qu'un coût plus élevé. Par conséquent, l'accord conclu avec l'UE place le Royaume-Uni dans une position encore meilleure. En gros, Boris Johnson présente l'accord de la manière suivante : le Royaume-Uni peut bénéficier du libre échange avec l'UE presque comme avant, tout en jouissant de toutes les libertés liées à l'indépendance. Il s'agit d'un accord "à la canadienne", selon les termes du Premier ministre britannique. Une victoire, en d'autres termes. C'est l'impression laissé par le discours que Boris Johnson a donné à Bruxelles le 24 décembre.
Point de vue de l'observateur
La plupart des analystes s'accordent maintenant à dire que le Royaume-Uni va souffrir plus qu'il ne gagne en quittant l'UE. Par conséquent, les avantages de l'accord ne semblent pas l'emporter sur les pertes qui découlent de la séparation stratégique du Royaume-Uni. Oui, la pêche (comme Boris Johnson l'a spécifiquement mentionné dans son discours) y gagnera : la part des prises du Royaume-Uni passera de ½ à 2/3 sur quelques années, puis deviendra totalement illimitée. C'est normal : un État souverain peut pêcher autant qu'il veut, dans ses propres eaux. Mais la pêche représente moins de 1% de l'économie britannique et même ce 1% provient en grande partie de la vente de poisson britannique sur les marchés européens qui seront dorénavant plus sélectifs. Cela représente bien l'état des choses avec les résultats du Brexit pour le Royaume-Uni : tant que la Royaume-Unis voudra faire des affaires avec l'UE, il devra se conformer aux règles de l'UE, désormais extérieures au Royaume-Uni. En attendant, de nombreuses entreprises, en particulier celles du secteur financier, choisissent déjà de s'établir en France ou dans d'autres pays européens car elles n'ont pas de permis légal pour rester au Royaume-Uni. Sur le plan stratégique, il y aura plus de bureaucratie et donc, plus de frais et de barrières non tarifaires pour chaque entreprise britannique qui souhaite faire du commerce avec l'UE. Les investissements internationaux auront également plus de mal à pénétrer au Royaume-Uni. Globalement, voici une estimation moyenne du résultat du Brexit : le Royaume-Uni est maintenant libre de faire ce qu'il veut, mais cette liberté peut entraîner un affaiblissement de l'intérêt des investisseurs internationaux, une baisse de la production économique et un ralentissement de l'activité commerciale. Donc, en général, moins de tout. Dans quelle ampleur ? Nous ne le savons pas encore.
Point de vue de la Livre
0,90 a été le niveau de base pour l'EUR/GBP au cours de l'année dernière. Maintenant que la tension du Brexit est passée et que l'élément émotionnel dans le comportement de la paire est plus faible, il est probable qu'elle suivra davantage les fondamentaux. À moyen terme, il s'agira de savoir quelle est l'économie la plus faible face aux retombées du virus : le Royaume-Uni ou l'Europe. À long terme, lorsque le virus aura disparu (plus ou moins, à terme), il s'agit de savoir quelle sera l'économie la plus robuste et la plus attrayante pour les investisseurs. Dans cette dernière comparaison, l'UE semble être prête pour de meilleures perspectives. Par conséquent, à moyen terme, l'EUR/GBP fluctuera peut-être autour de 0,90 et pourrait atteindre le niveau de 0,87. Toutefois, à long terme, 0,93 pourrait être une cible tout à fait envisageable pour les taureaux.
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